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Vitraux comtemporains  - Eglise St Pierre du 11 ème siècle

à Dampierre sur Boutonne en Charente Maritime

17 vitraux d'Albert AYME (2009)

Les photographies sont de Giney AYME.

(Elles sont en licence libre :  Créatve Commons sans utilisation commerciale)

 

 

 

Dans la conception des vitraux d'une église l'essentiel, le plus difficile, c'est son unité. C'est pourquoi il ne m'a fallu pas moins de 3 versions successives pour mettre au jour un double thème rythmique évocant "l'entrelacs" et s'organisant autour d'une "mandorle" centrale symbolisée par un losange géométrique vertical. Cette figure blasonne l'ensemble des 17 vitraux.

D'autre part la configuration des vitraux, leur position définit 4 espaces (nef, avant-choeur, choeur et chapelle), traités d'une façon autonome et structurés selon un mode ternaire à la fois pour la couleur (les 3 primaires et les 3 complémentaire) et dans la partition de chaque vitrail dans les 2 sens, largeur et hauteur.

1 -  Dans la nef, un polyptyque de 4 vitraux de couleurs chaudes au nord et un polyptyque de couleurs froides au sud. Le tout allant du plus sombre en entrant dans l'église, au plus lumineux en avançant vers le choeur.

 

2 - L'avant-choeur est le centre lithurgique de l'église où la messe est célébrée. 2 vitraux traités en dyptyque, aux couleurs les plus lumineuses (hommage implicite à Van Gogh en raison du long hommage que je lui ai consacré de 1981 à 1988 avec les 27 variations de la triple suite à la glore de Van Gogh, récemment acquise par le Musée Réattu d'Arles, et pour lesquelles j'ai été promu "citoyen d'honneur de la ville d'Arles par la municipalité.

 

3 - Au fond, le choeur, triomphe de la couleur, avec un tryptique aux couleurs les plus intenses, comme un chant à trois voix ou une trinité.

 

4 - La chapelle, dédiée à la vierge, variant la gamme des bleus, avec 2 dyptyques géminés.

 

5 - Enfin, coda, au fond de la nef, le petit vitrail au dessus de la porte, très lumineux, face au vitrail central du choeur.

 

L'ensemble de ces 17 vitraux est traité en variations, permutations et inversions de couleurs, créant à la fois une grande variété tout en concourant à une unité de l'église envisagée comme un tout organique et musical. Le bleu est omniprésent, ainsi que le mouvement ascentionnel des formes. En définitive, j'ai eu l'ambition d'éveiller ce que chacun de nous, coyant ou non, porte au fond de lui de sacré, voire de religieux. En d'autres termes plus universeil, ce Chant écrivait Victor Hugo dans "les voix intéreures"  qui répond en nous au chant que nous entendons hors de nous.

 

Ces 17 vitraux ont été exécutés en monobloc par le maître-verrier Vitrail France au Mans avec les verres soufflés à la main fabriqués à Saint Just.

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